Né à Rome en 1953, Salvatore Puglia, artiste, considère les traces historiques comme une matière à transformer et prend ainsi pour point de départ des images « volées » du passé, qu’il reproduit ensuite, en jouant avec la transparence et la superposition des matériaux utilisés. En référence à Sea-change, l’expression qui, depuis Shakespeare, indique une transformation profonde, l’artiste entreprend une série de travaux sur le sujet de la métamorphose. Les monstres fantastiques à visage humain de l’Historia Monstrorum (Bononiae 1642) du naturaliste Ulisse Aldrovandi en sont le support iconographique.