Réduction, résonnance et serrage
La cible de l’interprétation en psychanalyse n’est pas la production infinie de sens à laquelle s’attèle l’inconscient mais bien l’écho de la percussion de la lalangue sur le corps.
Lire la suiteLa cible de l’interprétation en psychanalyse n’est pas la production infinie de sens à laquelle s’attèle l’inconscient mais bien l’écho de la percussion de la lalangue sur le corps.
Lire la suiteLa psychanalyse lacanienne, en suivant l’éthique qui la fonde, ne peut faire fi des modifications du réel auxquelles nous assistons aujourd’hui : se servir du signifiant sur le versant de sa matérialité ouvre une piste pour être à la hauteur de ces nouveaux modes de jouir contemporains.
Lire la suitePour cerner la marque, toujours hors sens, l’interprétation se sert de la résonance, de la consonance, du son et de la vibration du signifiant. C’est musical.
Lire la suiteC’est dans le mouvement du TGV Paris-Toulouse que se déposent ces quelques sillons tracés par la puissante « Question d’École » 2020. Vous trouverez dans ce numéro spécial confectionné tambours battants, des extraits de textes qui ont été exposés samedi lors de « Question d’École », mais aussi des surprises suscitées dans la hâte et attrapées au vol !
Dans « Fonction et champ », en 1953, Lacan indiquait : « Ce que je cherche dans la parole, c’est la réponse de l’autre »[1], c’est un fait que ce pouvoir initial conféré à l’Autre, supposé savoir, est le germe du transfert.
Il y a donc un temps de la cure où il s’agit de faire surgir la puissance de la parole pour que s’instaure le « il était une fois » de l’hystoire à venir.
Dans les plis du récit où gitent les malentendus, a chance de se produire cette étonnante métamorphose de la personne au sujet, du sujet au parlêtre, jusqu’aux confins de la lettre, pour certains.
Parole vide, parole pleine, apparole et autres blabla [2], il fut aussi question du silence lors de cette question d’École. Un silence d’une qualité spéciale, pas seulement le « se taire » de la rétention mais bien plutôt un espace. Espace conquis dans la surprise et la déprise, que l’analyste peut louer à un autre pour lequel il soutient, par éclipse, « la voix de personne »[3], autre nom du désir de l’analyste.
C'est bien la question du vidage de la parole qui a traversé la journée, révélant au lieu de la parole pleine, non la parole vide, mais un vide fondamental au creux de la parole. Vide dont la parole des AE est venue serrer les contours. Que reste-t-il de la puissance de la parole après une cure ? Une parole évidée, d’où s’origine un style une fois « traversé l’effritement de [sa] puissance »[4].
De la cure au contrôle en passant par le cartel, parfois jusqu’à la passe, nous avons soumis, tel que l’a vigoureusement souligné Laurent Dupont, « nos piliers à la question »[5]. Nous repartons avec du savoir et des trous, nous rappelant avec Lacan que « la parole, même à l’extrême de son usure, garde sa valeur de tessère »[6].
[1] Lacan J., « Fonction et champs de la parole et du langage en psychanalyse », Écrits, Paris, Seuil, 1966, p. 299.
[2] Cf. Miller J.-A., « Le monologue de l’apparole », La Cause freudienne, n°34, octobre 1996, p. 7-18.
[3] Laurent É., intervention lors de la journée « Question d’École » du 1er février 2020, inédit.
[4] Horne V., intervention lors de la journée « Question d’École » du 1er février 2020, inédit.
[5] Dupont L., intervention lors de la journée « Question d’École » du 1er février 2020, inédit.
[6] Lacan J., « Fonction et champs de la parole et du langage en psychanalyse », op. cit., p. 251.
Lire la suiteDans la hâte, au cœur de la journée de samedi, les rédacteurs de L’Hebdo-Blog, nouvelle série ont attrapé à la volée les questions suscitées par ce qu’ils entendaient. Le vice-président de l’École, Éric Zuliani a consenti à s’en faire l’adresse. C’est à la vitesse de l’éclair qu’il a produit le pas-de-plus de cet entretien.
Lire la suiteOn ne peut être enseigné dans le contrôle qu’à l’instar de l’accomplissement d’un certain nombre de franchissements produits dans l’expérience analytique.
Lire la suiteArticuler acte et parole, voici un enjeu éthique qui se trouve au cœur de la psychanalyse. La parole dans sa matérialité, au plus près du réel.
Lire la suiteRepérer ce qui importe dans le flot des paroles pour en extraire la logique. Un savoir y faire dans la pratique avec ce qui, pour chacun, fait monde.
Lire la suiteEt si le contrôle permettait d’approcher ce qui, chez le clinicien, se défend de la singularité de l’analysant. Soit de débusquer un racisme plus ou moins indéracinable ?
Lire la suiteLe cartel, organe « rejeton de l’École », fonctionne à condition de maintenir le savoir sur la brèche. Les cartels se démontrent être de solides outils pour aborder le savoir paradoxal en jeu dans le discours analytique.
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