Femme, mère, fille, etc.
C'est le lot de chaque parlêtre que de construire son propre accès au féminin, loin des clichés, par les mots certes, mais bien au-delà.
Lire la suiteC'est le lot de chaque parlêtre que de construire son propre accès au féminin, loin des clichés, par les mots certes, mais bien au-delà.
Lire la suiteLe savoir qui se révèle au CPCT ne s’apprend pas, mais s’arrache au réel dans un mouvement d’ouverture de l’inconscient qui suppose un vacillement propre à chaque sujet. Dans cette expérience où, séance après séance, des façons de dire, surprenantes, singulières, adviennent comme autant d’évènements de parole, comment jouer du temps compté d’avance ?
Lire la suiteCe que nous dévoile la clinique au quotidien, c'est à quel point ce miroir...
Lire la suiteLors de son intervention, J.-A. Miller a délivré une ponctuation essentielle de l’enseignement de Lacan : « La résonance, l’écho de la parole dans le corps sont le réel – le réel à la fois de ce que Freud a appelé l’inconscient et pulsion. En ce sens, inconscient et le corps parlant sont un seul et même réel… »
Lire la suiteLors de la dernière soirée de la Bibliothèque consacrée aux nouvelles perspectives pour l’enfant en analyse, nous avons mis en relief le signifiant « l’enfant du siècle ». Commentant la portée du choix d'un titre, J.-A. Miller a souligné qu'un titre, c'est à la fois l'annonce, le résumé et le double du texte en réduction.
Lire la suitePornographie, internet, numérique… sont des mots dont le parfum de nouveauté se fait insistant tant ils exigent encore et encore interprétation. Sur le chemin du Xème Congrès de l’AMP, Hebdo blog attrape quelques-unes des facettes contemporaines sous lesquelles se présentifie le corps parlant.
Lire la suiteCette semaine, Hebdo blog recueille des rencontres avec une oeuvre cinématographique ou littéraire. Drôles de rencontres car en un sens toujours inattendues. Ce qui attire, accroche, fait parler, écrire, dans un livre ou un film, sans ce soucier « de l’exactitude, de la conformité de ce que je dis ou de ce que je veux transmettre », n’est ce pas toujours un trait de poésie ?
Lire la suiteDans une intervention à Milan en 1972, Lacan dit que « jeunesse est un mot tendre ». C’est en effet un mot qui donne une chance de se confronter au malentendu des semblants et au réel de la jouissance, sans s’en faire les servants.
Lire la suiteLes études lacaniennes dispensées cette année au local de l'ECF par Philippe La Sagna, ces tours dans « L'étourdit », sont l'occasion pour l'Hebdo Blog de consacrer un numéro spécial à ce que peut représenter aujourd'hui, à l'heure du message en 140 caractères, de la multiplicité des tâches offertes par le numérique, de l'immédiateté de la soi-disant communication, le fait de lire Lacan : plongée en apnée dans les méandres d'une pensée qui brasse tout le savoir de son siècle ? Impossibilité de la saisir si l'on n'a pas en tête les différentes périodes de son enseignement ? Élucubrations divagantes d'un homme qui parle aux murs et pense avec de ronds de ficelle et surtout avec ses pieds1 ?
Les coqs-à-l'âne, équivoques et jeux de mots qui constituent le texte réputé illisible de « L'étourdit » pourraient ne pas démentir une telle réputation. L'écriture de Lacan y est imprégnée de son énonciation, le sens porté par la matérialité des signifiants qui résonnent entre eux pour faire entendre un-delà, celui de la jouissance inextricablement liée au langage, à sa prise directe dans le corps. Un tel style dépasse de loin le plaisir du déchiffrage en cela qu'elle a des conséquences cliniques tout autant que politiques : envisager la déflagration, pour chaque sujet, que peut constituer un dit, lorsqu'il atteint la dimension d'un dire gravé sur le corps.
C'est pourquoi les contributions que vous pourrez lire cette semaine sont autant de façons d'aborder le texte de Lacan, autant de rencontres – qui toutes ont fait mouche à leur manière, entre le parcours singulier d'analysants et lecteurs cheminant sur le même trajet, chacun à des distances différentes, et qui témoignent des fulgurances, reprises et remaniements que constitue pour eux une telle lecture aujourd'hui.
Ou comme en témoigne Catherine Millot dans l'évocation de ses séminaires : « Lacan était un maître du suspense. Chaque séance […] précipitait sa conclusion sur une formule frappante qui relançait l'énigme, annonçant pour la séance suivante sa résolution, toujours différée. […] Cela n'empêchait pas le sentiment d'une progression, d'une avancée : on entrevoyait à chaque fois quelque chose de nouveau, comme un éclair qui délivrait une vérité inédite, quoique mi-dite. Cela donnait à son enseignement l'allure d'une spirale. On s'y rendait semaine après semaine dans l'attente d'une révélation, qui prenait sans doute pour chacun le visage de son désir. »2
Bonne rencontre à votre tour avec un Lacan énigmatique et donc un Lacan vivant.
1Lacan J., « Conférences dans les universités nord-américaines », 2 décembre 1975 au Massachusetts Institute of Technology, parue dans Scilicet, 1975, n° 6-7, p. 53-63.
2Millot C., La vie avec Lacan, Gallimard, coll. L'infini, 2016, p. 48.
Qu'on soit homme ou femme, hétéro, bi, butch ou gay, aucun objet jamais ne viendra combler le vide...
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