Édito

Si jeudi dernier, à l’Assemblée Nationale, un nombre suffisant de voix s’est élevé, il ne s’agit pas pour autant d’en conclure que notre cause l’a définitivement emporté.

Maintenir, un temps, cet espace où ni l’enfant ni ceux qui l’entourent ne tombent, le temps de trouver une petite solution pour que la voix du sujet se fasse entendre : telle est la cause de l’autisme que nous soutenons.

En nous livrant leurs coups de cœur pour un livre ou un film, les auteurs de cette semaine se font passeur de résonances du sens d'une oeuvre.

Le regard est au cœur des moments de passage qui mena les AE à lier à l’objet un dire.

Je n’oublierai pas que l’École est un corps vivant qui transmet le discours de la psychanalyse. Je n’oublierai pas que je me suis beaucoup amusé à être le directeur des J46. Je n’oublierai pas Christiane Alberti disant : « Les journées 46 ont eu lieu. »

Dès lors qu’on envisage la question de la fin d'une analyse en la reliant à celle de la satisfaction, prendre en compte la pulsion paraît central. Comment, à cet égard, une analyse, longue histoire de couple, se termine-t-elle ?

L'Hebdo blog fait de l'oeil aux prochaines journées en publiant des textes inspirés par son thème, l'objet regard.

La Bibliothèque de l’École, instrument polyvalent à la disposition de la psychanalyse d’orientation lacanienne se veut fidèle à l’esprit de la psychanalyse : l ’ouverture sur la cité et le désir de savoir s'y conjuguent.

Les travaux de B. This s’inscrivent à contre-courant du culte de l'objectivité de la norme et des chiffres d'aujourd'hui, en affirmant que la valeur d’une existence ne se démontre pas, ne se chiffre pas mais s’éprouve.

On les dit hyperactifs, instables, en déficit d’attention et de concentration. Leur niveau aurait baissé, sans doute parce qu’ils ne lisent soi-disant plus de livres : perdus, les "jeunes" ?