A la une

Une nouvelle perspective sur la psychanalyse de l’enfant est en cours d’élaboration dans l’orientation lacanienne impulsée par J.- A. Miller. Les trois ouvrages parus aux éditions Navarin dessinent désormais le graphe de cette élaboration.

« Les Journées qui n’ont pas eu lieu » : c'est le titre du dernier numéro de La Cause du Désir. Ces Journées s'inscrivent de façon singulière : comme un trou. Elles portent la marque du réel dans le symbolique de la série des Journées inaugurée par J.- A. Miller.

Aujourd'hui, le signifiant ne fait plus abri pour les adolescents : Bernard Seynhaeve sur la journée du CIEN qui a eu lieu à Lyon, le 19 mars, sur le thème « On veut grandir, on sait pas comment faire ? »

L'écriture dans ce texte essaie de coller au plus près de ce qu’elle avance et donc de contrer ce qu’on entend, ou pire : ce qu’on comprend. Il y a une condensation étonnante qui fait que chaque phrase constitue un dialogue avec des philosophes, des logiciens, des mathématiciens, des analystes, et aussi avec Lacan lui-même.

Pour Lacan, la sexualité va rester jusqu’à la fin un réel, quelque chose qui est impossible à symboliser...

La psychanalyse, c’est l’événement – et l’a-vènement – du réel : savoir s’y adjointer, le cerner, le doser et le pointer : d’abord le temps de voir que les interprétations ou la coupure ne pouvaient trouver de faille dans ce tapis infiniment serré de lettres au-delà desquelles menaçait l’aspiration du vide, déjà advenue par deux fois pour le sujet.

Les thèmes qui seront mis à l'étude à Bordeaux s'ils concernent la pratique qui se déploie dans les CPCT et les associations du même type, intéressent plus largement le champ d'application de la psychanalyse à la thérapeutique en institution.

Il y a un paradoxe qui fait notre actualité...

La question « qu’est-ce qu’être père ou qu’est-ce que le rapport au père ? » continue de fasciner. Cette problématique de l’affrontement à un Autre qui est source d’angoisse reste vivante. On pourrait dire qu’il y a quelque chose du père toxique chez Dark Vador...

Ouverture à la Journée Question d’École du 23 janvier 2016 : le thème du présent