Écrivez ce que vous désirez écrire, c’est tout ce qui importe, et nul ne peut prévoir si cela importera pendant des siècles ou pendant des jours. Mais sacrifier un cheveu de la tête de votre vision, une nuance de sa couleur, par déférence envers quelque maître d’école tenant une coupe d’argent à la main ou envers quelque professeur armé d’un mètre, c’est commettre la plus abjecte des trahisons.
(Virginia Woolf, Une chambre à soi, Denoël 1992, p. 159).
L’Hebdo-Blog de l’ECF, de l’ACF et des CPCT tient à témoigner de sa tristesse et de sa colère devant l’ignominie qui s’est déroulée le 7 janvier envers la rédaction de Charlie-Hebdo et qui s’est poursuivie les deux jours qui ont suivi.
Nous n’oublierons jamais que la liberté de parole et le mot d’esprit sont au cœur même de la psychanalyse.
Oui, il y a Charlie. Et il y a eu aussi Montrouge, Vincennes, le drame à l’Hyper Cacher.
Nous nous associons avec les Conseils de l’ECF, de l’AMP, et de la NLS, dans ce drame.
À lire dans Le Point, paru le samedi 10 janvier, « Le retour du blasphème », de Jacques-Alain Miller, ainsi que l’ensemble du numéro.
À (re)lire, ici tout de suite, deux textes, un pamphlet de Voltaire présenté par Luc Garcia, et un rappel freudien de Laura Sokolowsky : comme nous l’indique Freud, le Witz est une boussole.