Grégoire Hespel vit à Paris, il peint principalement à l’huile, une peinture de chevalet et des aquarelles pendant les voyages. Quand Rémi Lavandier dans un film documentaire (2023) l’interroge : « à quoi lui sert la peinture ? », sa réponse est simple : « à vivre, à tenir debout tout bêtement ». Il n’oppose pas figuratif et abstrait : « Je voulais faire une sardine et en fait, j’ai mis des trucs abstraits, ça ne marchait pas si mal que cela. Ça a été long de comprendre qu’il était possible de peindre un truc qu’on signifie en trois dimensions en deux dimensions et que tout cela appartient au même monde, en fait c’est l’histoire de fabriquer un monde.